Des murmures, des ombres, des absences, des interstices. Placée dans la cave du château italien Lajone, la pièce se remarque par son absence. A travers les interstices des murs, des planchers, et d’une porte entrouverte, un rai de lumière se dessine. Derrière la porte, des sons lourds de machinerie industrielle alternés de chants de cigales raisonnent, suggérant une immensité fictive. Ce travail joue avec l’ambiguïté entre la frustration d’une œuvre cachée dans un recoin presque secret qu’on ne peut qu’apercevoir et ce seulement à travers l’interstice d’une porte ou d’un plancher, des sons évanescents aux bruits sourds à faire trembler les murs, et son environnement pompeux et grandiloquent. Le spectateur doit s’approcher, se rapprocher, et chercher le travail de COMPOSIT pour ne pouvoir que l’entrevoir.


Whispers, shadows, missing parts and interstices. Deep in the basement of an Italian Castle in Lajone, this work stands out because of its absence. Through the gaps in the walls, floors and a door left ajar, a sharp light emerges. Behind the door, loud mechanical sounds and the singing of cicadas echo in turns, suggesting a fictitious immensity. This installation plays with the ambiguity between the frustration of a hidden art piece buried in a nook which one can only see through a tiny gap in a doorway, by sounds that fade and resonate through the walls, and the pompous and ceremonious environment it lies in. The spectator must get close and hunt for what COMPOSIT has created in order to catch but a glimpse of it all.